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BANC DE BRUME        

                                       

Collection Blanche, Gallimard

Parution : 11-01-2024

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« Je suis restée l’enfant qui n’ose pas demander qu’on lui explique. Celle qui se tait. Celle qui entend le coup de téléphone tardif, qui sonde le ton de la réponse de sa mère, celle qui cherche des indices dans la voix des adultes, dans le brouhaha ambiant, dans le bruit du monde. »

D’Olivier et Yvonne, jeunes mariés morts dans un accident d’avion en 1976, leur nièce Alice n’a jamais rien su. La sidération a confisqué l’histoire. Devenue réalisatrice son, elle se lance dans une recherche qui la mène à recomposer leur destin. Alice scrute les photos, fouille les archives et articles de presse. De la bande-son rock’n’roll aux récits des témoins retrouvés émerge peu à peu l’écho d’une jeunesse des années 70. La preneuse de son explore le silence qui a entouré le drame familial, pour en découvrir les résonances dans le présent, au-delà de la seule sphère intime.

Délicat et juste, ce premier roman de Sophie Berger est une réflexion sur le deuil, et sur la nature du silence qui l’accompagne parfois d’une génération à l’autre.

Quatrième de couverture - présentation de l'éditeur. 

Extraits presse / 

"En dépit de son motif initial, Banc de brume ne trempe jamais dans le pathos ou le mélodrame. II ne faut pas plus attendre de règlements de comptes, de révélation tonitruante, d’assassinat déguisé ou d'inceste remontant à la surface, au fil de ce récit remarquablement construit, tenu par une écriture aussi délicate que précise. La parole se libère sans cris, avec une pudeur bienvenue. Les lieux communs sur le travail du deuil sont évacués."

"Une tristesse à rebours imprègne ces pages apaisées, émouvantes et lumineuses."

Le Figaro Littéraire. 24.01.24. Par Christian Authier

"Comment briser l'étouffant silence qui entoure un drame familial ? Réponse sous forme d'enquête intime dans ce premier roman captivant"

"Dans ce premier roman aux résonances autobiographiques, Sophie Berger déploie un style solide et dense comme les mailles d’un filet de pêche. Le grain singulier d’une voix, une variation d’intonation, le claquement d’une portière, un air de rock sur un autoradio... L’autrice a le don d’éveiller l’oreille du lecteur. Rien d’étonnant. Comme son héroïne, elle est preneuse de son : «Je suis celle qui écoute dans l’espoir de faire parler les silences. »"

La Croix. 21.03.24. Par Gilles Donada.

"Tenu et incarné, le premier roman de Sophie Berger est une réussite." 

Le Télégramme. 14.01.24. Par Alexandre Fillon.

"Faisant forcément écho à nos propres deuils, nos propres silences et nos propres combines internes pour vivre, malgré tout, avec."

La Libre Belgique. 17.01.24 par Jacques Besnard

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